En terminant 3e du concours de la longueur à Rio, l’athlète français a décroché la 5e médaille paralympique de sa carrière. Depuis 2004 et les Jeux paralympiques d’Athènes, jamais Arnaud Assoumani n’a pas déserté les podiums. Dans la cité hellène, le Français avait décroché la médaille de bronze du saut en longueur.
A seulement 19 ans. Un premier pied sur la boite qu’il allait ensuite se charger de faire fructifier. Ainsi, en 2008, à Pékin, il réalisait son chef d’œuvre : titre olympique et record du monde par la même occasion avec un bond à 7,23m.
En 2012, à Londres, il décidait de doubler les plaisirs en se parant d’argent lors du saut en longueur, et aussi du triple saut pour porter sa collection à quatre médailles. A Rio, il était donc attendu légitimement sur le podium pour une quatrième olympiade d’affilée. Et Assoumani a répondu présent…
Lors de son troisième essai, avec une planche proche de la perfection, le Français, né sans avant-bras gauche, décollait pour atterrir à 7,11m. Insuffisant pour menacer l’Américain Roderick Townsend-Roberts, auteur d’un bond à 7,41m, ni même le Chinois Hao Wang (7,30m). Mais en revanche, personne ne parvenait à le priver d’une récompense en bronze. De quoi lui rendre le sourire après une année délicate en raison de divers pépins physiques, comme il le confiait sur le site France paralympique : «Monter sur le podium c’est la récompense de tout le travail effectué, le fait de ne pas lâcher, d’aller jusqu’au bout, de rester positif.
(Source : sport24.com)