L’histoire se répète. Un campement d’au moins 1 500 migrants, qui grossissait depuis plusieurs semaines, dans le nord de Paris, entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad, a commencé à être évacué, vendredi 16 septembre, en début de matinée, dans le calme. Le site avait déjà été évacué le 17 août, avec près de 700 personnes prises en charge dans des structures d’hébergement.
Soudanais, Afghans et Erythréens s’étaient installés dans une myriade de tentes et matelas dans les 10e et 19e arrondissements de Paris, dans des conditions sanitaires et humaines très dégradées. Ces derniers jours, un certain nombre de familles et d’enfants étaient ainsi installés dans des tentes, surtout du côté “afghan”.
Au moins 1 500 migrants étaient présents au moment de l’évacuation, selon la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, qui se trouvait sur place. “Il y a beaucoup de familles avec enfants, plus que d’habitude, a-t-elle précisé. Ils vont évidemment être pris en charge.” Les migrants doivent être conduits dans des centres d’hébergement en Ile-de-France.
Interrogée sur cette évacuation, jugée par certaines associations, tardive, la ministre a souligné que “la situation est compliquée”, car à chaque “mise à l’abri”, il faut “reconstituer des places” pour loger les migrants. Mais en cas de besoin, “on fera d’autres opérations”, a-t-elle promis.
(source:franceinfo avec AFP)