Le cauchemar n’est pas fini. Seulement quatre jours après la sortie d’hôpital de l’homme que la Sierra Leone considérait comme « le dernier malade d’Ebola traité et guéri dans le pays », une femme d’une soixantaine d’années a été testée positive au virus ce 28 août.
Selon Sidi Yaya Tunis, porte-parole du Centre national de contrôle d’Ebola (NERC), la patiente serait tombée malade et décédée dans son village de Sella Kafta, dans la région de Kambia.
Tout un village placé en quarantaine
« Nous avons dépêché une équipe à Sella Kafta. Nous avons déjà identifié dix personnes » ayant été en contact avec la victime et qui sont considérées comme « à haut risque », a également affirmé le porte-parole sur une radio privée locale. « Nous avons déjà isolé » ces dix contacts, et « nous évaluons la nécessité de placer tout le village en quarantaine en cas de besoin ».
Une équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui séjourne actuellement en Sierra Leone pour expérimenter un vaccin contre Ebola testé avec succès en Guinée, doit se rendre à Kambia pour inoculer le vaccin aux contacts recensés dans la région pour prévenir toute contamination.
La Sierra Leone, qui n’avait pas connu de nouvelle infection depuis plus de deux semaines, espérait être sur la bonne voie pour être débarrassée d’Ebola. Ce virus a jusqu’ici plus sérieusement touché l’Afrique de l’Ouest et provoqué la plus grave épidémie* depuis l’identification de la souche en 1976. Dans son dernier rapport hebdomadaire publié le 26 août, l’OMS estime qu’un pays est désormais déclaré exempt du virus 42 jours (soit deux fois la durée maximale d’incubation) après le dernier cas connu.
( Source:20Minutes.fr)