Le ministre des Affaires étrangères (AE), Sameh Choukri a reçu un appel téléphonique de son homologue britannique, Boris Johnson. Lors de la conversation les deux chefs de diplomatie ont abordé en détail la situation en Libye et en Syrie.
“Le ministre britannique a affirmé que son pays se souçiait de coordonner avec l’Egypte étant un acteur central dans la région arabe”, a rapporté Ahmed Abou Zeid, porte-parole du ministère des AE. Il a ajouté que M. Choukri avait informé le chef de la diplomatie britannique des résultats de ses entretiens et contacts effectués lors de sa récente visiste en Libye.
Selon le porte-parole, M. Johnson a pris note d’une évaluation faite par M. Choukri de l’évolution de la situation en Libye, notament en ce qui concerne les résultats de la récente rencontre à Abou Dhabi (EAU) entre le Premier ministre du gouvernement d’union national de Tripoli (GNA), Fayez al-Sarraj, et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen.
A cet égard, M. Choukri a signalé que l’Egypte continuait toujours ses efforts, aux échelons régional et international, pour retrouver une solution à la crise politique libyenne, afin de préserver l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Libye.
S’agissant de la récente évolution de la situation en Syrie, le porte-parole a indiqué que M. Choukri avait informé le chef de la diplomatie britannique de son évaluation de l’accord relatif aux quatre zones sécurisées établies en Syrie. Le ministre égyptien a également souligné que l’Egypte apportait son soutien aux efforts destinés à stabiliser le cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire syrien et à y améliorer la situation humanitaire.
Dans ce contexte, M. Choukri a mis l’accent sur la position constante de l’Egypte depuis l’éclatement de la crise syrienne consistant à préserver l’unité et l’indépendance de la Syrie.
Il a jugé important la conjugaison des efforts régionaux et internationaux afin d’inciter tous les acteurs libyens concernés à trouver une solution pratique et acceptable, dans le cadre des négociations de Genève et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.