“Une trajectoire idéale dans les deux prochaines semaines permettrait d’arriver à des progrès à Astana les 4-5 juillet, puis une nouvelle série de réunions sur les aspects techniques avec l’opposition dans cette même semaine, et ensuite un dialogue entre les grands acteurs internationaux lors du sommet du G20 de Hambourg les 7 et 8 juillet, où la Syrie sera inévitablement un sujet”, a déclaré ce mardi 27 juin 2017 l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, avant des consultations avec les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à New York.
“J’espère que la combinaison de ces éléments aidera à créer un environnement propice pour le prochain round de négociations inter-syriennes à Genève” en juillet, a-t-il ajouté.
Lors des derniers pourparlers d’Astana en mai, la Russie et l’Iran, alliés du président Bachar al-Assad, et la Turquie, soutien des rebelles, ont adopté un plan visant à créer des zones sécurisées pour instaurer une trêve durable dans plusieurs régions.
Ce plan a permis à “beaucoup de villes de revenir à un certain degré de normalité”, a souligné mardi M. de Mistura, même si les combats “se sont intensifiés” dans d’autres.
A Genève, le dernier round de négociations s’est achevé le 19 mai au bout de quatre jours, sans réel progrès.
Les tensions entre les différents protagonistes du conflit syrien, qui a fait plus de 320.000 morts en six ans, n’ont fait que se renforcer ce mois-ci, notamment entre le régime syrien et les forces soutenues par les Etats-Unis dans le pays, faisant planer le spectre d’une confrontation militaire entre
Washington et Damas.
Le Kremlin a vivement réagi mardi matin, condamnant les “menaces inadmissibles” de Washington contre son allié syrien.
(Source: AFP)